LES PIERRES ROULANTES: COLLECTION DES ALBUMS STUDIO VINYL 1971-2016(LTD.EDT.)

• Doigt collant (1971)
• Exil On Main St (1972)
• Soupe de tête de chèvre (1973)
• It's Only Rock'n'Roll (1974)
• Black And Blue (1976)
• Certaines filles (1978)
• Rescue Émotionnel (1980)
• Tattoo You (1981)
• Undercover (1983)
• Sale travail (1986)
• Roues en acier (1989)
• Voodoo Lounge (1994)
• Ponts à Babylone (1997)
• A Bigger Bang (2005)
• Blue & Lonesome (2016)

«Quand le contrat des Rolling Stones avec Decca Records (Liberty Records aux États-Unis. S.) terminé au début des années 1970, le groupe a créé son propre label, Rolling Stones Records. Marshall Chess, dont le père, Leonard Chess, a cofondé Chess Records, a d'abord dirigé l'empreinte. Atco l'a distribué aux États-Unis Par coïncidence, Chess et Atlantic Records (Atco était une filiale) étaient responsables d'une grande partie des premiers blues et rock n 'roll qui ont inspiré les Stones. Rolling Stones Records continue à ce jour, la distribution changeant de mains au fil des ans de Atlantic à Columbia Records, puis à Virgin Records, et maintenant à Universal Music. Chaque changement a abouti à des lots de CD nouvellement remasterisé et, parfois, à des rééditions de vinyle. Commandez maintenant et vous obtiendrez un album aléatoire des 20 albums vinyles des Rolling Stones.

Et donc nous avons maintenant les enregistrements post-Decca du groupe rassemblés sous le nom de Studio Albums Vinyl Collection, 1971-2016. La boîte 20LP contient tous les albums studio que le groupe a sortis après avoir quitté Decca, en commençant par Sticky Fingers de 1971 et en continuant à travers Blue and Lonesome de 2016. Chaque LP est livré dans une réplique de la pochette de l'album original. L'ensemble lui-même est contenu dans une boîte en carton lourde avec des illustrations brillantes et une version décolletée et lenticulaire du célèbre logo de la langue du label (et du groupe).

Miles Showell des studios Abbey Road a maîtrisé l'ensemble à partir de fichiers numériques provenant de transferts plats haute résolution des bandes maîtresses originales. Il les a coupés à mi-vitesse, une technique utilisée par Stan Ricker, un de ses héros qui a coupé de nombreux disques pour Mobile Fidelity Sound Lab. Le mastering de Showell sur la réédition à deux LP de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band et la réédition en vinyle du Slowhand d'Eric Clapton prouvent qu'il possède une oreille sensible et peut prendre des sources numériques et les faire sonner à proximité de l'analogique. Il fait ici un autre effort louable.

Sticky Fingers, la première sortie du label Stones, se classe parmi les meilleurs travaux du groupe. La coupe de Showell fait ressortir davantage les basses fréquences, de sorte que les toms de Charlie Watts sur «Brown Sugar» sont plus proéminents et que les basses se sentent plus propres et plus serrées tout au long du disque. Le piano de Nicky Hopkins sur «Sway» sonne plus clairement gravé, et les cordes de Paul Buckmaster là-bas et sur «Moonlight Mile» plus raffinées et en avant. Les guitares de «Wild Horses» et «Moonlight Mile» regorgent de richesse harmonique dévoilée, et le piano de Jim Price sur ce dernier morceau résonne avec une solidité retrouvée. Les guitares de «I Got the Blues» sont également plus pleines, avec des cordes graves plus audibles et des cornes superposées. En revanche, «Brown Sugar, «Bitch» et d'autres morceaux graveleux semblent apprivoisés par le nouveau maître. Le solo de saxophone de Bobby Keys sur "Can't You Hear Me Knocking" crache également avec des connotations plus méchantes sur le pressage original. Dans l'ensemble, il y a beaucoup de choses à aimer dans le nouveau pressage, mais la saleté de l'original me manque.

Exile on Main St. reste considéré mes nombreux fans comme le chef-d 'œuvre des Stones. Le mastering de Showell lui donne-et, en fait, tous les disques ici-une extrémité inférieure solide et définie qui s'étend à la fois à la basse et à la grosse caisse. L'exil sur la rue Main s'avère plus spacieux sur de nombreuses pistes. Sur «Tumbling Dice», par exemple, nous jouissons d'un sens légèrement meilleur de la dynamique. Les cors de "Rocks Off" s'inscrivent avec plus de force, et la voix de Mick Jagger est souvent plus clairement concentrée partout. Les guitares acoustiques sur «Sweet Virginia» sonnent chaleureux et réalistes, et de nombreux morceaux résonnent avec un son agréablement équilibré. Cependant, le pressage d'origine déchire-quelque chose que le remaster ne parvient pas à faire. Bien sûr, «Rocks Off», «Hip Shake Thing», «Ventilator Blues» et la plupart des autres airs trempés de blues restent puissants et suffisamment sombres. «Ventilator Blues» sonne juste plus méchant sur l'original.

Goat's Head Soup semble considérablement amélioré par le nouveau maître. Les lignes de basse sont plus fermes et le son mince de l'original est remplacé par un fond de teint plus complet et plus costaud qui injecte «Dancing with Mr. D» et «Doo Doo Doo Doo Doo (Heartbreaker)» avec une vie supplémentaire. Les chansons plus leuses, telles que «Angie» et «Winter», bénéficient d'améliorations sous la forme d'un plus grand nombre d'espace qui permet des détails instrumentaux plus fins. Les guitares et le piano revendiquent une meilleure résolution partout. Les trilles et les intervalles de guitare sont plus propres et se maintiennent plus longtemps, et la voix de Jagger sonne plus en trois dimensions.

En descendant la ligne, les instruments sur It's Only Rock 'n Roll gagnent une séparation accrue sur le nouveau pressage, avec les guitares plus brillantes et plus vives que sur l'original. Le chapeau haut de forme de Watts sur «If You Can't Rock Me» présente plus de splash et de dynamisme rythmique, et le piano de Hopkins sur «Ain't Too Proud to Beg» tend la main dans la scène sonore pour qu'il devienne plus facile à entendre. Des fréquences de basse plus audibles et plus percutantes sur «Fingerprint File» sur le funkiness et la danceability.

Le noir et le bleu est également plus aéré et plus spacieux dans la nouvelle version, mais reste plus puissant sur le pressage d'origine. Sur les morceaux plus difficiles, tels que «Hand of Fate» et «Hot Stuff», la batterie de Watts a plus de slam sur l'original, qui revendique également une réponse de basse supérieure. L'espace accru sur le nouveau maître donne à «Memory Motel» une profondeur et une subtilité supplémentaires, mais le solo de guitare de Wayne Perkins sur «Hand of Fate» conserve un côté plus méchant sur l'original, où les guitares sonnent plus dur. En bref, les boogies de pressage originaux se harcèlent sur les pistes qui exigent un tel comportement.

Les late-1970s et les premiers/mid-1980s des Stones sur Studio Albums Vinyl Collection, 1971-2016 présentent un sac tout aussi mélangé. La basse plus définie et plus profonde sur le nouveau pressage de Some Girls ajoute à l'âme R & B de «Miss You», tandis que le mastering plus spacieux fait ressortir la batterie de Watts sur la chanson titre. La basse, les guitares et la caisse claire sur Emotional Rescue, en revanche, ont un son plus net tout au long du LP original (et plus excitant). Tattoo You propose un son plus gros sur le nouveau pressage, avec une réverbération moins prononcée et une scène sonore plus profonde. Undercover est plus ouvert et plus percutant sur l'original. L'espace ajouté sur Dirty Work, en comparaison, permet d'apprécier plus facilement les subtilités du disque-l'un des plus sous-évalués du groupe.

Dans l'ensemble, les albums 1989-2016 des Stones se portent uniformément mieux sur les nouvelles éditions. Les roues en acier semblent dures et minuscules via le pressage d'origine. Ici, Showell recule sur la compression pour lui donner une aura plus agréable et plus spacieuse. Les guitares qui vous sont venues à l'origine dans une grêle de bruit semblent maintenant plus naturelles. Voodoo Lounge sonne bien sur l'original, mais le nouveau pressage offre aux voix de fond un espace supplémentaire derrière Jagger. Les guitares sont également moins brillantes mais offrent encore beaucoup de mordant. Bridges to Babylon arbore un bas complet, même si l'attaque de basse n'est pas aussi forte que sur les autres LP du set. Et A Bigger Bang est maintenant moins en avant, ce qui donne plus de place à Jagger et aux instruments du groupe.

La qualité des pressages de vinyle de MPO devrait impressionner tout audiophile. Bien que mon exemplaire de Goats Head Soup ait une légère distorsion qui n'affectait pas la lecture, tous les autres disques sont plats et silencieux. L'emballage de premier ordre de l'ensemble reproduit les illustrations et les insertions des disques originaux à la manière des versions britanniques. Chaque LP est logé dans une pochette en papier ligné, et si les LP avaient à l'origine des pochettes intérieures en carton avec des crédits et des illustrations (par exemple, Exile on Main St.), ces manches sont incluses. Cependant, la couverture de Some Girls ne présente pas les photos de célébrités représentées sur la version originale. C'est la version «censurée».

Album par album, la préférence des auditeurs pour les pressages nouveaux ou anciens variera probablement. Les nouveaux maîtres sonnent tous chaleureux et très proches de l'analogique, sans surcompression. Ils sont également largement supérieurs aux CD réédités par Universal Music au cours de la dernière décennie. Si vous possédez déjà des originaux de ces disques, vous pouvez être intéressé par des rééditions individuelles. Pour l'instant, vous devrez attendre votre heure.

L'un des plaisirs de Studio Albums Vinyl Collection, 1971-2016 est de donner aux fans la possibilité de revenir aux albums que les Stones ont enregistrés au fil des ans et de leur rappeler le remarquable du groupe cohérence. Les disques qui m'ont pris un certain temps à apprécier au début, tels que Emotional Rescue et Undercover, sont meilleurs que ce dont je me souvenais. Et les disques ultérieurs du groupe se sont révélés une révélation chez ces maîtres, qui enregistrent une énorme amélioration par rapport aux originaux. Si votre collection Stones présente de grandes lacunes, vous pourriez faire bien pire que d'acquérir cette réédition magnifiquement emballée et bien maîtrisée.